LES ÉCRITS D'ENTREPRISE... QUEL SUJET ! (par Véronique Galpin)
Qu’ont-ils de différent des autres ? Rien. Ils souscrivent aux mêmes règles d’orthographe, de syntaxe, de grammaire et de communication. Ils portent la mémoire des décisions. Pourtant, qu’ils sont lourds ! Et qu’ils remplissent mal leur mission !
« Avez-vous lu ? demande l’un.
— Je n’ai pas eu le temps ! » répond l’autre.
Et l’écrit qui devait faire référence reste lettre morte, affiché par habitude, parfois même par obligation, ou rangé dans un lieu omis de tous. Il appartient au paysage et il est (souvent, parfois ?) dépourvu de sens… sauf quand il faut prouver qu’il y a faute, manquement, en gros, non qualité. Alors, ce morceau de papier qui n’avait pas d’autre fonction que d’être là en vue d’une certification ISO ou d’une mémorisation de l’exceptionnel devient juge et cherche le coupable…
Qui a envie de lire un document devenu intemporel, à la forme si revêche parfois ? Qui se souvient de son existence si aucune animation n’est portée par les équipes d’encadrement… ? Comment soutient-on la mémoire avec des écrits ?
Quels talents les prestataires et conseils en écriture apportent-ils dans ce quotidien rédactionnel, partagé entre les services méthode, qualité et production ?
Nous attendons vos témoignages, vos idées, vos offensives ! Merci de transformer cette infolettre en caisse de « raison-nance » des pratiques scripturales en entreprise.
Quant aux rédactions de projets, formalisations de comptes-rendus, aides à la rédaction des mémoires des Certificats de Qualification Professionnelle et autres documents dont nous sommes coutumiers, il n’y a pas de problème, ils font sens, référence, exception et sont différemment soumis au quotidien…
Zoom sur un adhérent : Véronique Galpin
Plusieurs années de salariat tentaient d'entraver ma liberté... alors, je m'en suis emparée, convaincue que c'était la seule issue qui s'offrait à moi pour vivre sans entrave. Au bout du compte, je dois maintenant dire que j'ai choisi celles que je voulais bien accepter...
Tous les jours, je réinvente mon métier en fonction des demandes formulées par mes clients. Tous les jours, je cherche d'autres manières d'écrire ce dont ils ont besoin : mapping, comptes rendus en tableaux, schémas sont autant de supports que j'offre à la pertinence rédactionnelle.
« Transmettre, redonner ou créer du sens », tel est mon slogan et tel est le sens dans lequel va mon écriture.
Trait d’union entre les messages et les cibles (Mathilde Pucheu)
Lorsqu’une entreprise choisit le médium rédactionnel pour communiquer sur ses produits, sa marque ou ses services, elle privilégie le travail d’un spécialiste de l’écriture.
Elle lui confie son message, décrit ses cibles et l’abandonne à sa méditation. Le rédacteur synthétise les informations, clarifie les propos pour traduire l’âme de l’entreprise. Il sélectionne des formulations pertinentes et percutantes afin d’atteindre voire conquérir un vaste public. Son rôle est déterminant parce qu’il épure et éclaire une identité particulière.
Les petites annonces du syndicat
Congrès du SNPCE
Le congrès ordinaire annuel du SNPCE aura lieu le samedi 24 mai, de 10 h à 13 h, à Vaux-le-Pénil. Il sera suivi d’un conseil syndical. Tous les adhérents du SNPCE sont conviés.
Atelier de réflexion : l’éthique dans notre pratique professionnelle
Organisé par le SNPCE, il aura lieu le samedi 24 mai, de 14 h à 17 h 30, à Vaux-le-Pénil. Au menu : les situations délicates, le problème déontologique, la réponse au client, les principes à dégager.
Se former avec l'AEPF
L’AEPF (Académie des Écrivains Publics de France) organise du 02 au 06/06 à Arpajon (91) une semaine de formation ouverte à tous. Programme : aspects commerciaux de la profession, quand l’écriture devient thérapeutique, l’écriture journalistique, le travail du biographe. Inscription avant le 25/05.