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Qu’est-ce qu’un prestataire et conseil en écriture (PCE) ?
Le SNPCE a regroupé toutes les professions qu’il souhaite représenter sous le nom « prestataire et conseil en écriture ». Le dénominateur commun est l’écriture. Il s’agit des écrivains conseils®, écrivains publics, biographes, écrivains privés, écrivains de famille, conseils en communication écrite, concepteurs et animateurs d’ateliers d’écriture, correcteurs, rewriters...
Y a-t-il une différence entre un écrivain public et un prestataire et conseil en écriture ?
Il existe une nuance entre un écrivain public et un prestataire et conseil en écriture (PCE). Un écrivain public est un PCE ; un PCE n’est pas forcément écrivain public.
« PCE » est le terme générique choisi par le SNPCE pour nommer les professions qu’il souhaite représenter : écrivains conseils®, écrivains publics, biographes, écrivains privés, prête-plume, écrivains de famille, conseils en communication écrite, concepteurs et animateurs d’ateliers d’écriture, correcteurs, rewriters…
Qu’est-ce que n’est pas un PCE ?
Un PCE n’est pas un juriste.
Un PCE n’est pas un assistant des services sociaux.
Une PCE n’est pas un psychothérapeute.
Un PCE n’est pas un écrivain, car il existe dans son activité l’aspect d’écriture sur commande ou pour les autres qui est très éloigné de ce que fait un écrivain, qui écrit essentiellement pour lui, ce qu’il a envie d’écrire.
Le PCE biographe
La biographie attire de nombreux PCE ; cette spécialité est dans l’air du temps et répond à la demande d'une clientèle croissante. Celle-ci n'est cependant pas toujours consciente du prix de cette prestation.
Nos confrères spécialisés en biographie se sont souvent formés « sur le tas » ou au contact d’autres confrères biographes. Cependant, ils suivent de plus en plus des formations spécialisées.
Plusieurs organismes proposent de telles formations, par exemple : l'AEPF (Académie des écrivains publics de France), le GREC (Groupement des écrivains conseils) ou encore Iscriptura.
Le PCE en institution
Le PCE peut intervenir dans des collectivités territoriales ou des associations. Il assure des prestations d’écriture et d’assistance administrative aux « usagers » qui viennent le consulter. Il peut être soit salarié de l’institution, soit indépendant et prestataire de services (il se fait alors payer sur facture).
Le PCE bénévole
Le SNPCE étant un syndicat professionnel, il n’est pas dans ses attributions de prendre en charge les bénévoles. Cependant, nous n’interdisons pas à nos adhérents de choisir d’exercer ponctuellement de façon bénévole, en plus de leur activité rémunérée qui reste principale.
Le bénévolat dans cette activité existe et constitue parfois une vraie concurrence pour les PCE dont c’est le métier qui les fait vivre. Étant donné que la profession n’est pas réglementée, on ne peut hélas pas faire grand-chose contre eux, même nous, syndicat.
Comment lutter contre la concurrence des bénévoles ?
Étant donné que la profession de PCE n’est pas réglementée, on ne peut hélas pas faire grand-chose contre eux, même nous, syndicat.
À notre avis, la seule chose raisonnable à faire pour un PCE est de se démarquer de ces personnes par sa disponibilité, la qualité de son travail, ses délais, ses spécialités... Peu à peu, les « clients » (nous mettons des guillemets non pour le PCE mais pour le bénévole) sauront faire la différence.
Pour information, le SNPCE a élaboré un argumentaire sur le thème des prestataires et conseils en écriture en institution, dans l’idée de faire préférer un professionnel à un bénévole pour une mairie qui voudrait proposer ce service à ses usagers. Il figure dans le document Le PCE en institution en vente dans la librairie de notre site.
Pour exercer en tant que PCE : faut-il suivre une formation ? Faut-il être titulaire d’un diplôme particulier ?
La profession n’étant pas réglementée, ni diplôme ni formation ne sont exigés pour l’exercer. Toutefois, il peut être judicieux de suivre une formation avant de s’installer, ne serait-ce que pour vérifier l’adéquation entre l’idée que l’on a de ce métier et sa réalité. Elle permet aussi d’établir les compétences de base que l’on doit posséder pour travailler correctement.
Il existe différentes formations, diplômantes ou non, à distance ou in situ, de durées diverses (dont vous trouverez une liste non exhaustive sur notre site). Consultez les objectifs pédagogiques et les programmes (vous pouvez pour cela vous reporter à notre référentiel métier listant les compétences requises pour exercer le métier de PCE) et choisissez en fonction de vos besoins.
Il faut noter que les deux principales associations professionnelles, l’AEPF et le GREC, accordent, chacune une forme de label obligatoire pour pouvoir adhérer : un agrément pour l’AEPF, un test d'entrée pour le GREC. Reportez-vous à leur site pour avoir plus d’informations : AEPF et GREC.
Quelles sont les compétences indispensables pour exercer le métier de PCE ?
Nous ne nous étendrons pas sur l’évidente nécessité de posséder une très bonne maîtrise de l’orthographe, la grammaire et la typographie.
Nous évoquerons aussi un esprit d’analyse et de synthèse, et une grande capacité d’écoute et d’empathie, car il s’agit d’écrire pour les autres, sur commande.
Il faut également un certain goût pour l’aventure puisqu’on abandonne bien souvent le statut de salarié.
Vous pouvez aussi vous reporter à notre référentiel métier listant les compétences requises pour exercer le métier de PCE.
Les limites de l’intervention d’un PCE
Voir la question « Qu’est-ce que n’est pas un PCE ? ».
Le SNPCE insiste sur l’interdiction qui est faite par la loi à toute personne qui n’est pas avocat (excepté certains organismes habilités) de dispenser du conseil juridique. La commission de régulation de l’exercice du droit (CRED) du barreau de Paris nous l’a expressément rappelé (voir le compte rendu de notre entrevue).
Comment exercer le métier de PCE ?
Il faut d’abord l’exercer de façon légale, c’est-à-dire choisir un statut juridique qui corresponde à son activité, à sa situation personnelle, à ses préférences… De l’entreprise individuelle (profession libérale, autoentreprise) à la société (SARL, EURL), en passant par l’association ou la coopérative, ou même le portage salarial, le choix est vaste et nul autre que vous ne peut choisir pour vous.
Rapprochez-vous de professionnels du droit ou de la comptabilité, ou d’organismes accompagnant la création d’entreprises afin d'opter pour la meilleure solution.
Où s’adresser pour les formalités de déclaration de l’activité ?
Tout dépend de la structure juridique que vous aurez choisie : URSSAF, tribunal de commerce, préfecture… Vous trouverez cette précision auprès des personnes qui vous conseilleront pour votre choix.
Reportez-vous à la question : Comment exercer le métier de PCE ?
Existe-t-il une convention collective pour les PCE ?
Le métier d’écrivain public étant exercé essentiellement par des professionnels indépendants, il n’existe pas de convention collective pour l’encadrer puisque ce type de document concerne uniquement les salariés.
Peut-on choisir son code APE ?
Il n’est pas possible de choisir son code APE. Celui-ci est déterminé par l’INSEE au moment de la création de votre structure, en fonction des activités que vous aurez mentionnées lors des formalités d’enregistrement.
Quelles sont les obligations d’un PCE envers son client ?
Juridiquement, le PCE a une obligation de moyens.
Hormis cet aspect, le PCE, comme tout professionnel, doit avoir conscience que, s’il veut que son activité perdure, il doit faire preuve d’une constante exigence de qualité dans le travail qu’il réalise.
Comment trouve-t-on des clients ? Comment se fait-on connaître ?
Comme dans toute entreprise commerciale, il faut se faire connaître des clients potentiels et il n’existe aucune recette miracle.
Démarcher et trouver une clientèle sont les principaux points difficiles pour tous les professionnels, prestataires et conseils en écriture compris. Il n’y a pas de recette miracle, tout est fonction de chaque individu.
Selon l’expérience des plus anciens, il vaut mieux éviter les publicités payantes tous azimuts.
Adapter sa communication à sa clientèle cible, à son environnement, profiter de son réseau, ne pas hésiter à parler de son activité... Bref, semer partout et être patient, car, si pour toute activité commerciale, les débuts sont difficiles, pour la nôtre, ça l’est peut-être plus puisque personne, ou presque, ne la connaît.
Comment établir ses tarifs ?
Le premier réflexe d’un débutant est de se baser sur les tarifs de la concurrence. Or ce n’est pas la bonne manière de calculer.
Vous pouvez choisir le tarif que vous voulez, mais surtout, celui qui vous permettra de gagner votre vie. À vous de voir aussi si vous préférez des tarifs « au forfait » ou horaire, en fonction de ce que vous estimerez le plus juste, en fonction des prestations, compte tenu du travail effectué et du temps passé.
Vous devrez ainsi tenir compte de tous vos frais fixes (structure, fonctionnement) ainsi que des charges sociales que vous paierez obligatoirement et de la rémunération que vous comptez vous octroyer.
Vous arriverez alors au prix horaire HT que vous annoncerez à vos clients ; sachez que votre rémunération nette n’en représentera pas plus de 60 % (par exemple, sur une heure vendue 40 € HT, vous toucherez environ 24 €).
Le métier de PCE est-il une activité à plein temps ?
Tout est possible : cela dépend de ce que fait le PCE, de ce qu’il a envie de faire, de son ancienneté dans le métier, de ses besoins financiers, de sa capacité de travail, de son besoin de loisirs...
Il y a des moments creux où on peut aller courir ou faire ses courses, et des semaines surchargées où on est obligé de travailler aussi le week-end pour terminer une commande. Ce sont les avantages et les inconvénients d’une activité indépendante.
Peut-on gagner sa vie en étant PCE ?
Ce point est très subjectif, car il dépend de la situation de chaque PCE : est-ce son activité exclusive ? A-t-il une famille nombreuse à nourrir et des crédits à rembourser ? Veut-il un niveau de vie très élevé ou a-t-il des besoins modestes ?
Quoi qu’il en soit, nous connaissons de nombreux PCE qui vivent de cette activité.
Pourquoi choisir d’adhérer au SNPCE plutôt qu’à une association ?
D’abord, l’un n’empêche pas l’autre : nous comptons des adhérents faisant aussi partie de l’AEPF, du GREC, d'EPACA Sud ou de Biographicus. Le SNPCE n’est pas en concurrence avec ces associations puisqu’il a tissé des liens et organisé des partenariats avec elles. Ainsi la cotisation au SNPCE est réduite de moitié pour les adhérents de ces associations.
Adhérer à un syndicat ne procède pas de la même démarche qu’adhérer à une association, même professionnelle, c’est un acte militant pour la défense du métier.
Un tel groupement a vocation à défendre la profession. Mais nous n’exigeons pas non plus de nos membres qu’ils fassent preuve d’un engagement important ; chacun s’investit selon ses envies et ses moyens (nous ne parlons pas des moyens financiers, bien sûr). Nous estimons que payer sa cotisation est déjà un signe d’engagement. Ensuite chacun apporte au syndicat ce qu’il est disposé à donner : du temps, de la réflexion, des actions concrètes…
Quels sont les bénéfices pour un PCE d’adhérer au SNPCE ?
Outre la satisfaction d’œuvrer pour le bien de sa profession et le plaisir de rencontrer des confrères, il y trouvera divers avantages réservés aux adhérents, tels que l’accès à une centrale d’achat (similaire à un petit comité d’entreprise) et à un service d’information juridique.
Le SNPCE dispose aussi d’une caisse de solidarité pour une entraide entre confrères en cas de « coup dur ».
Comment adhérer au SNPCE ?
La seule exigence pour adhérer, pour l’instant, est d’être un professionnel déclaré, c’est-à-dire quelqu’un qui exerce ce métier de façon rémunérée.
Toutes les modalités se trouvent sur notre site, à la rubrique « adhésion ».
Ce que vous ne trouverez pas au SNPCE (entre autres)…
Une assistance « clé en main » pour :
- vous installer,
- trouver des clients,
- fixer vos tarifs.
L’exclusivité de l’activité dans votre région.
Où trouver des précisions complémentaires ?
Nous vous conseillons de visiter les sites des deux organisations professionnelles existantes : l’AEPF et le GREC.
S’il vous reste des questions sans réponse, n’hésitez pas à nous contacter.